Comme l’année dernière, François Hollande s’est longuement arrêté devant le stand de Belin où la présidente de la maison Sylvie Marcé lui a présenté le groupe Humensis, filiale de Scor, née en octobre dernier de la fusion de Belin et PUF. Il a salué les nouvelles couvertures de la collection "Que sais-je" et joué sur les mots devant quelques titres, dont une revue, Cerveau et Psycho, qui titrait : "Leaders politiques, des scores de psychopatie alarmants". "J’espère que je ne suis pas cité !", a-t-il lancé.
Après avoir salué de nombreux éditeurs français et étrangers, il s’est dirigé vers la scène du CNL (Centre national du Livre) où le président Vincent Monadé a énuméré quelques unes des interventions qui auront lieu durant cette 37e édition du salon Livre Paris. Vincent Montagne en a profité pour lui faire remarquer l’absence de la région PACA, qui pour la première fois n’est pas représentée.
Le Maroc à l’honneur
François Hollande a consacré la deuxième partie de sa visite aux éditeurs africains et notamment marocains qui sont mis à l’honneur cette année. Accueilli par la princesse et sœur du roi Mohammed VI, Lalla Meryem et par Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe, le président de la République a insisté sur l’importance des liens entre la France et le Maroc, une tasse de thé à la menthe dans la main. Il s’est enfin prêté aux nombreuses sollicitations des exposants africains : "je n’ai jamais eu l’occasion de vous dire bonjour, alors je viens vous dire au revoir", lui a glissé une éditrice avant que François Hollande ne reparte aux alentours de 17h30.