Jours barbares : une vie de surf de William Finnegan, un pavé de plus de 500 pages publié le 16 mars aux éditions du Sous-sol, crée la surprise. Parti modestement avec un tirage de 6 000 exemplaires et une mise en place à 3 000, il a été réimprimé trois fois et atteint un tirage de 16 000 exemplaires, dont 12 000 sortis. "La grande librairie" le 18 mai (France 5), avec un reportage "Une journée avec William Finnegan", et "Quotidien" le 29 mai (TMC), où l’auteur était l’invité de Yann Barthès, qui a clamé que c’était "le livre de l’été", ont fait le succès de ce titre acheté par l’éditeur Adrien Bosc avant qu’il ne reçoive le prix Pulitzer 2016 dans la catégorie "Mémoires".

William Finnegan a de quoi séduire. Grand reporter de guerre pour le New Yorker - il a couvert la guerre civile au Soudan, l’apartheid en Afrique du Sud et le conflit des Balkans -, il voue une passion au surf, écumant la planète, d’Hawaï où il a passé son adolescence aux falaises de Madère, en quête des meilleurs spots et d’évasion. Il mêle savamment les deux thèmes, entraînant les lecteurs, y compris ceux qui n’aiment pas le surf, dans ses souvenirs, témoignant d’une vie. "Entre Hell’s Angels de Hunter S. Thompson et Into the wild de Jon Krakauer", si l’on en croit les critiques. Le livre a tout pour devenir culte. Claude Combet

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